FDP : Fanal ... - L.

FIN DE PARTIE – LE FANAL EST DANS LE CANAL

Symbolique / Analyse :

- Clov serait un peu comme le clou, sur lequel Ham ne cesse de taper (même chose pour ses parents). Ham serait le marteau.

- Ces personnages font écho avec des personnages de tragédie. On peut aussi noter une association valet / maître.

- Ham est aveugle : Beckett a toujours été très lié à Joyce (écrivain) qui devenait aveugle.

- Ce passage a-t-il un rapport avec la bible ?

Pourquoi pas, on pourrait imaginer qu’à regarder par la fenêtre, Clov espère un signe de vie, par exemple une mouette. Ce qui n’est pas alors sans rappeler le cas de l’arche de Noé, avec la colombe qui vient les prévenir que la vie est possible sur terre.

- Il y a un pouvoir exercé par l’handicapé : il tient Clov sous la dépendance. Il donne des ordres, et Clov chercher à se rebeller (« que veux-tu qu’il y ait à l’horizon »).

- La durée de la pièce inclut des silences. Ces deux pages et demi à le lecture nécessiteront un long temps pour les prononcer, car il faut respecter les silences.

- Le spectateur est invité à imaginer ce qu’il y a à l’extérieur.

La première partie du dialogue porte d’ailleurs sur l’extérieur.

            Conclusion : ce dialogue est spécial car il n’a l’air de servie à rien.

A-t-il une fonction informatrice ? Non

- Ici l’homme moderne est enfermé, isolé, pour Beckett (rappel aussi du traumatisme des guerres).

- Ce dialogue rappelle toujours les mêmes préoccupations angoissantes. Ce n’est pas le contenu qui compte, ce qui compte c’est d’être en contact, de maintenir quelque chose de rassurant par le fait qu’on se parle. Ham, celui qui dirige le dialogue  est le plus angoissé.